ASSOCIATION POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’ENSEIGNEMENT DE L’ALLEMAND EN FRANCE

 

  A  D  E  A  F  Nice -Toulon 

 

Adrien SCHAEFER

Président de la Régionale

 

 

Entretien avec M. Césaro,

Représentant de Madame le Recteur de l’Académie de Nice

 

 

 

Le 29 juin dernier a eu lieu une entrevue avec M. Césaro, Doyen des Inspecteurs et représentant Madame Lovisi, Recteur de l’Académie de Nice, afin de faire une mise au point sur la situation de l’allemand dans notre académie. J’avais déjà remis ce rendez-vous, c’est pourquoi il a eu lieu si tardivement. Alice Maria, Mireille Vincent et Marie-Odile Brouel n’ont pas pu m’accompagner, car elles étaient de correction de bac. J’ai donc représenté le Bureau de la Régionale, ainsi que les professeurs de l’académie.

 

Nous avions une excellente base de travail : le plan de relance de l’enseignement de l’allemand dans l’académie de Nice pour la période 2010-2012, initié par M. Nique, précédent Recteur, et qui figure sur le site de la Régionale (http://adeaf.nice.free.fr) sous la rubrique « Années précédentes », Année 2009. J’ai donc repris ce plan point par point, mais je dois dire que, dans l’ensemble, les réponses étaient plutôt évasives.

 

Ainsi, faire passer le poids de l’allemand dans l’académie de 4,47 % à plus de 6 % : nous en sommes actuellement à 4,50 % ! Et la cause première serait un problème d’enseignants : eh oui, nous n’en faisons pas encore assez, nous devons nous mobiliser davantage ! Pour le primaire, créer quatre postes fléchés « enseignement de l’allemand » par an et par département, cet objectif n’est pas atteint. La volonté de faire assurer cet enseignement par des professeurs des écoles habilités «perdure».

 

En ce qui concerne les collèges, augmenter le nombre de classes bilangues allemand-anglais de 30 % connaît une double difficulté: d'une part, il y a les intentions académiques, d'autre part, il y a celles des établissements (DGH). Quant à l'augmentation des sections européennes, elle serait en route... En revanche, pérenniser le passage de certifications A2, voilà un objectif atteint! En lycée, une section européenne est implantée à la rentrée prochaine au Lycée Jeau Moulin de Draguignan... Par contre, permettre l'accès aux sections européennes à des élèves hors secteur scolaire, cela reste un voeu pieux. En effet, cela relève de l'Inspecteur d'Académie: si l'IA du Var nous a reçus (voir prochaine publication), celui des Alpes-Maritimes n'a pas daigné répondre à notre demande d'audience. En outre, la création d'au moins deux sections d'ABIBAC supplémentaires est confrontée à un choix d'horaire dans les établissements et à une réduction des moyens.

 

En ce qui concerne la continuité de l’enseignement de l’allemand du primaire au lycée, lorsque cet enseignement existe, il n’y a plus de rupture ! Il faut entendre par là que s’il n’y a pas d’enseignement d’allemand en primaire, il n’y en a pas non plus en collège, donc pas de rupture. Des plaquettes pour sensibiliser les familles à l’intérêt et aux avantages de l’apprentissage de l’allemand ont été distribuées. Pour rendre plus lisible la « Journée franco-allemande » en promouvant des actions culturelles en lien avec l’allemand, M. Césaro suggère de sensibiliser les professeurs d’autres matières, mais qui, eux, ont fait de l’allemand, pour faire des cours en allemand dans les établissements. Il n’a cependant pas pu me donner des chiffres et des pourcentages sur un état des lieux. Quant aux autres questions, il m’a renvoyé à la DAREIC, ce que je me suis empressé de faire, mais Madame Herminia Daeden n’a toujours pas répondu au courrier que je lui ai envoyé et par voie postale, et par E-Mail et que j’ai également envoyé aux adhérents ADEAF Nice. Je complèterai donc ce rapport à l’occasion.

 

En conclusion, si l’atmosphère de cette audience était chaleureuse, mon sentiment est que la situation de l’allemand dans l’Académie de Nice n’a guère évolué. Si le plan de relance est toujours en vigueur, il s’essouffle quelque peu par manque d’initiatives. Si M. Nique était encore là, la situation serait sans doute différente. Cependant, M. Césaro m’a assuré qu’à la rentrée, il chargerait les différents services de faire le point sur ce plan de relance avec l’édition d’un fascicule peut-être.

 

Adrien Schaefer

 

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