Assemblée
Générale de l’ADEAF à BERLIN
Ce
compte rendu se veut sans prétention, il sera donc parfois lapidaire, mais
vous trouverez le compte rendu complet et détaillé de cette journée dans le
dernier bulletin de l’ADEAF N° 102 de Décembre 2008.
Premier rappel, dès l’ouverture :
c’est en 1976 qu’a commencé le déclin de l’enseignement de l’allemand en France
( !) et c’est en réaction qu’a été créée l’ADEAF, nous fêtons cette année
ses trente ans d’existence ! Puis
sont intervenus différents acteurs qui oeuvrent en faveur de l’allemand.
1.
L’AGES
(Association des Germanistes de l’Enseignement Supérieur) :
http://www.ages-info.org/spip/
souligne
les côtés positifs et les côtés négatifs.
-
Il
y a plus de thèses, de mémoires et moins de littérature, de civilisation,
de linguistique qu’autrefois.
-
Il
y a plus de variétés de recherches, de prises en compte des études sociologiques,
etc…
-
En
LEA, les étudiants sont plus intéressants et plus stimulants.
-
Mais
il reste le problème du chiffre des étudiants germanistes.
-
Les
réformes de l’Université : LMD (Licence Master Doctorat).
-
L’association
de plusieurs langues ou littératures pour un master de culture étrangère,
mention « allemand », par exemple : tout cela rend difficile
la lisibilité de ces diplômes (il y en a à Paris Sorbonne, par exemple).
Tout le monde sait l’anglais, il faut une deuxième langue, l’allemand, pour
se distinguer de la masse.
-
Le
Capes se fera dans le cadre des masters (bac + 5), mais le diplôme valide
un niveau bac + 3 (licence). Dans la première année de masters, on passe
un concours pour évaluer l’aptitude des futurs enseignants à bien s’adapter
à l’enseignement en collège et lycée (programmes des collèges et lycées).
-
Il
n’y aura plus de stage : après la validation de M 2 (masters 2e
année), les étudiants se retrouvent directement devant les élèves.
-
Définition
des compétences : une épreuve sur dossier à l’oral et une épreuve –
leçon – sur la présentation des programmes des collèges et lycées.
2.
Les assises du plurilinguisme
à Berlin (le premier était à Paris) on vise deux langues étrangères pleinement
maîtrisées en plus de la langue maternelle, à savoir le niveau B 2 dans chaque
langue. Site : http://plurilinguisme.europe-avenir.com/ :
il y est question de la loi italienne qui sera d’ailleurs traduite.
3.
Le Goethe Institut de Berlin
est intervenu ensuite pour nous présenter ses actions et stages qu’il organise,
en particulier en été, pour les professeurs d’allemand… de France et rappelle
que cela existe.
4.
L’ADEAF. Site : www.adeaf.fr/ : La prochaine
AG (Assemblée Générale) aura lieu à Grenoble, la suivante à Caen.
Puis Christian Oudet souligne les points suivants :
-
Environ
600 à 800 profs partent par an à la retraite en ce moment.
-
Pour
la première fois depuis cinq ans, l’ADEAF ne perd plus d’adhérents, il y
en a même davantage. C’est le pourcentage le plus haut depuis 19 ans.
-
Il
y a un rajeunissement des adhérents, ce qui est formidable.
-
La
brochure « L’allemand, un passeport pour l’Europe est gratuit pour
les adhérents.
5.
Puis interviennent différentes personnes :
-
Mme
Sabine Kunz, Directrice de l’OFAJ.
-
Mme
Katrin Goldmann donne un exemple d’échange, avec ses réussites, ses problèmes,
ses remédiations.
-
M.
Valentin, Conseiller culturel adjoint de l’ambassade de France en Allemagne,
ainsi que M. Christophe Fauchon soulignent leurs différentes actions.
-
M.
Knuth Noke, du Goethe Institut de Berlin, parle de l’IDV (Internationaler
DeutschlehrerVerband) et de l’IDT (Internationaler DeutschlehrerTag) (voir
les bulletins pour Weimar, etc).
-
Mme
Simone Lück-Hildebrannt, Présidente de l’Association des professeurs de
français du Land de Belin parle de son expérience.
-
M.
Christian Rabault fait un état des lieux :
·
Il y a deux lycées franco-allemands, l’un
à Sarrebruck et l’autre à Fribourg. En France, BUC prépare au bac franco-allemand
qui concerne trois établissements.
·
Il y a, au total, 6 000 à 7 000
élèves français et allemands.
·
Le
lycée international de Berlin prépare le bac français et l'Abitur en
français.
·
Ainsi que l’Abibac.
-
Mme
Sonia Brunner, représentante de M. Klaus Wowereit, ministre plénipotentiaire
aux affaires culturelles franco-allemandes, donne différents exemples (Broschüre :
« Französisch à la carte ») et rappelle que la réunion des Recteurs
et des Kultusminister à Berlin doit continuer.
-
M.
Gérard Thieser, Président de la FAFA (Fédération des Associations Franco-allemandes)
parle de sa fédération.
-
M.
Jean-François Bourret fait un jeu de mots sur l’ADEAF (Association pour
le Développement en Europe de l’Allemand et du Français), car son engagement
sur ce plan est notoire, ainsi que sur le plan des relations avec les entreprises.